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L'hindouisme est une religion polythéiste et est la troisième religion la plus répandue au monde, avec plus d'un milliard d'adeptes, dont la grande majorité vivent dans le sous-continent indien.[1] L'hindouisme n'est pas une doctrine unifiée mais plutôt un ensemble diversifié de traditions, de pratiques et d'écoles philosophiques qui se sont développées historiquement à partir de la religion védique et des croyances indigènes antérieures.[2]
Comme la plupart des religions, l'hindouisme a été utilisé par les classes dirigeantes à diverses périodes historiques comme un instrument pour justifier et maintenir des systèmes d'exploitation. Le système des varnas, codifié dans les écritures hindoues, a historiquement été utilisé pour légitimer l'oppression de caste et l'inégalité héréditaire, assurant la domination des classes sacerdotales et des propriétaires terriens sur les paysans, les travailleurs, les femmes et les membres des castes opprimées. En Inde féodale et coloniale, les institutions hindoues ont été intégrées à l'ordre dominant pour stabiliser l'exploitation, et de nos jours, le nationalisme hindou (Hindutva) a servi les intérêts de la bourgeoisie en promouvant des politiques réactionnaires, anticommunistes et chauvinistes.
Bien que des courants progressistes et réformistes aient émergé au sein de l'hindouisme, y compris des mouvements contre la hiérarchie des castes, le patriarcat et l'oppression sociale, les expressions institutionnelles dominantes de l'hindouisme continuent de reproduire des idéologies réactionnaires. À mesure que l'alphabétisation, la compréhension scientifique et le laïcisme se développent en Inde et parmi la diaspora, l'adhésion religieuse hindoue a été confrontée à des défis, bien qu'elle reste profondément enracinée dans la vie sociale et culturelle.
Références[modifier | modifier le wikicode]
- ↑ https://www.worldometers.info/world-population/#religions
- ↑ Axel Michaels (2004). Hindouisme : passé et présent. ISBN 978-0-691-08953-9