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Justin Trudeau | |
|---|---|
| Nationalité | Canadien |
| Parti politique | Libéral |
Justin Pierre James Trudeau (né le 25 décembre 1971) est un homme politique canadien qui a servi comme le 23e Premier ministre du Canada de 2015 à 2025. Il a également servi comme le Chef du Parti libéral du Canada de 2013 à 2025 avant d'être remplacé par Mark Carney après une élection de direction déclenchée par la démission de Trudeau. Justin Trudeau est le fils aîné de l'ancien premier ministre Pierre Trudeau, qui a occupé le poste de 1968 à 1979 et de nouveau de 1980 à 1984. Il est surtout connu pour avoir répétément porté du blackface malgré son prétendu soutien à la diversité.
Il a déclaré qu'il soutenait la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones mais l'a ensuite violée en soutenant les pipelines et les barrages sur les terres autochtones. Il a également refusé d'agir pour améliorer l'accès à l'eau potable potable sur les réserves autochtones.[1]
Premiership[modifier | modifier le wikicode]
Politique intérieure[modifier | modifier le wikicode]
La politique de Trudeau sur les droits des autochtones a été de prétendre les soutenir tout en échouant à mettre en œuvre un soutien réel et en violant les traités. En mars 2016, la Commission de vérité et réconciliation du Canada a publié ses 94 appels à l'action pour traiter de l'héritage des écoles résidentielles indiennes au Canada, mais en septembre 2021, seulement 13 de ces appels à l'action avaient été complétés. En 2018, il a approuvé le Trans Mountain Pipeline et l'a étendu malgré sa promesse de ne pas construire de nouveaux pipelines, démontrant son hypocrisie sur les questions autochtones et environnementales.[2]
Politique étrangère[modifier | modifier le wikicode]
L'administration de Trudeau a adopté la position typique occidentale de soutenir la guerre par procuration de l'OTAN en Ukraine tout en finançant la guerre de l'Israël contre la Palestine et en étant complice du Génocide palestinien. Le régime est de plus en plus anti-palestinien, avec une montée du racisme et un soutien aux législations anti-palestiniennes telles qu'une loi anti-BDS qui est prévalente. Le gouvernement de Trudeau a montré un double standard clair en délivrant un million de visas d'urgence pour les Ukrainiens tout en n'accueillant que 334 réfugiés palestiniens en octobre 2024 avec un plafond de 5 000 au total. Les réfugiés fuyant des conflits plus dévastateurs en Afrique et en Asie ne sont pas les bienvenus comparé à la politique de porte ouverte pour la population ukrainienne Blanche.[2]
Scandale néo-nazi[modifier | modifier le wikicode]
Voir aussi Yaroslav Hunka#Visite à la Chambre des communes du Canada
Le 22 septembre 2023, Justin Trudeau, le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy, et la Chambre des communes dans son ensemble ont reconnu le vétéran de la Waffen-SS et collaborateur nazi Yaroslav Hunka pour son service pendant la Seconde Guerre mondiale, le louant comme un "héros ukrainien [et] un héros canadien" et lui accordant deux ovations debout. Il a été allégué qu'ensuite Trudeau a eu une audience privée avec Hunka.[3]
Plus tard, il s'est avéré que Hunka était un collaborateur nazi, et après des jours de silence, Trudeau a finalement présenté des excuses (peu convaincantes) pour l'incident au nom du Parlement canadien et du Canada dans son ensemble, déclarant que "Cela [la reconnaissance de Hunka par le Parlement canadien] était une violation horrible de la mémoire des millions de personnes qui sont mortes dans la Shoah" et que le Canada était "profondément désolé" pour "la situation dans laquelle cela a placé le Président Zelenskyy et la délégation ukrainienne". Il a blâmé le Président de la Chambre Anthony Rota pour l'incident, déclarant qu'il était celui qui l'avait invité et qui avait plus tard entièrement assumé la responsabilité du scandale en démissionnant, et affirmant que "pas un seul parlementaire n'était au courant [que Hunka était un Nazi".[4]
Lorsqu'on lui a demandé par les politiciens de l'opposition si le Premier ministre allait "assumer la responsabilité personnelle" d'avoir "permis qu'une honte monumentale, sans précédent et mondiale se déroule" à la Chambre des communes et s'il allait "s'excuser personnellement au nom de lui-même" pour le scandale, car "c'était sa responsabilité personnelle [...] de diriger le gouvernement qui a les [...] agences qui [...] auraient dû vérifier toutes les personnes présentes", Trudeau a esquivé la question, d'abord en s'excusant une fois de plus "au nom de tous ceux de cette Chambre" ; puis en détournant la question en réaffirmant le soutien du Canada à l'Ukraine et à un "ordre international fondé sur des règles" ainsi que la nécessité d'investir davantage dans l'éducation sur la Shoah ; et enfin en présentant la suggestion que le gouvernement vérifie les personnes présentes comme une "attaque partisane" sur les "droits et privilèges des parlementaires" par les [[Parti conservateur du Canada|conservateurs], qui auraient soi-disant "politisé" une question apolitique.[4]
Références[modifier | modifier le wikicode]
- ↑ Comité central du Parti communiste du Canada (2018-02-15). Parti communiste du Canada (PCC) - La piste des promesses non tenues de Justin Trudeau. In Defense of Communism.
- ↑ 2,0 et 2,1 Timo Al-Farooq (2025-01-13). "Trudeau est la dernière victime de l'hubris et de l'hypocrisie libérales" Al Mayadeen. Archivé depuis l'original le 2025-01-14.
- ↑ Benjamin Zinevich, Morgan Artyukhina (2023-10-06). "Comment le Canada et les États-Unis « normalisent » et promeuvent les fascistes ukrainiens" Liberation News.
- ↑ 4,0 et 4,1 Global News (2023-09-27).: "Trudeau s'excuse pour une 'erreur terrible' après qu'un vétéran nazi de la Seconde Guerre mondiale ait été honoré au Parlement | INTÉGRAL". YouTube. Récupéré le 2023-12-09.