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John Locke (29 août 1632 – 28 octobre 1704) était un philosophe libéral anglais. Il fut l'un des derniers grands philosophes à promouvoir l'esclavage et possédait des actions dans la Compagnie royale africaine, mais il s'opposait aux monarchies absolues.[1] Selon Locke, les captifs pris lors d'une guerre juste avaient perdu leur liberté et pouvaient être réduits en esclavage.[2] Comme Washington et Grotius, Locke appelait les peuples indigènes "bêtes sauvages".[2]
Œuvres[modifier | modifier le wikicode]
Essai sur la tolérance[modifier | modifier le wikicode]
Locke détestait les Catholiques, en particulier les Irlandais catholiques, et les comparait à des serpents dans son Essai sur la tolérance.[2]
Second Traité[modifier | modifier le wikicode]
Peuples indigènes[modifier | modifier le wikicode]
Le Second Traité de Locke affirme que les peuples autochtones en Amérique n'avaient pas de travail, de propriété, ni d'argent, et n'avaient donc aucun droit sur leurs terres. Il assimilait les autochtones aux animaux sauvages.[2] Il soutenait la privatisation des terres et considérait les terres communales comme un vestige d'un état primitif de nature.[3]
Propriété privée[modifier | modifier le wikicode]
Locke croyait qu'il était légal de tuer les petits voleurs et privilégiait la propriété privée à la vie.[3]
Références[modifier | modifier le wikicode]
- ↑ Domenico Losurdo (2011). Le libéralisme : Une contre-histoire: 'Qu'est-ce que le libéralisme ?' (pp. 3, 15). [PDF] Verso. ISBN 9781844676934 [LG]
- ↑ 2,0 2,1 2,2 et 2,3 Domenico Losurdo (2011). Le libéralisme : Une contre-histoire: 'Qu'est-ce que le libéralisme ?' (pp. 24–27). [PDF] Verso. ISBN 9781844676934 [LG]
- ↑ 3,0 et 3,1 Domenico Losurdo (2011). Le libéralisme : Une contre-histoire: 'Serviteurs blancs' (p. 78). [PDF] Verso. ISBN 9781844676934 [LG]