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La Ligue anti-diffamation

De ProleWiki
Ligue anti-diffamation

FondateurSigmund Livingston
Orientation politiqueAnticommunisme
Libéralisme
Sionisme


La Ligue anti-diffamation (LAD), anciennement la Ligue anti-diffamation de B'nai B'rith, est un groupe de pression sioniste international basé principalement aux États-Unis. L'organisation a été initialement fondée en 1913 pour lutter contre le racisme et défendre les causes des droits civiques, mais son objectif principal aujourd'hui est de promouvoir la colonisation de peuplement "État d'Israël" et de discréditer l'activisme pro-palestinien en assimilant à tort l'anti-sionisme à l'anti-sémitisme.[1]

Malgré se présenter comme une organisation indépendante, non-partisane, et organisation non gouvernementale, la LAD entretient des liens étroits avec les police occidentales, les gouvernements, les écoles, et les médias. L'organisation joue un rôle actif dans la formation des forces de l'ordre états-uniennes[2] et autrichiennes[3], et facilite même des programmes d'échange entre les forces de l'ordre états-uniennes et israéliennes. Elle a publié des directives pour les médias à suivre lors de la discussion du génocide de Gaza afin de promouvoir subtilement le récit sioniste;[2] et elle se vante fièrement d'avoir "rédigé la première législation modèle sur les crimes de haine" des États-Unis, avec 46 États ayant adopté des lois similaires ou directement basées sur le modèle de la LAD.[4]

Activités sionistes[modifier | modifier le wikicode]

La LAD a espionné les activistes des droits civiques et a fait de fausses accusations d'antisémitisme contre le Black Panthers dans les années 1960, à l'apogée de l'activisme pour les droits civiques aux États-Unis.[5]

Dans les années 1970, la LAD a condamné l'Organisation de libération de la Palestine et le boycott d'Israël.

Elle a décrit la Conférence mondiale contre le racisme de l'ONU en Afrique du Sud en 2001 comme "antisémite." Elle a également accusé Jimmy Carter d'antisémitisme en raison de son livre Palestine : La paix, pas l'apartheid.[6]

En 2023, la LAD a décrit 153 rassemblements pro-palestiniens comme "antisémite" et a déclaré que 85 d'entre eux "soutenaient le terrorisme." Elle assimile ces manifestations à l'antisémitisme réel, comme une menace de bombe contre une synagogue à Albuquerque, Nouveau-Mexique.[7]

Directives pour les médias[modifier | modifier le wikicode]

Suite à la Déluge d'Al-Aqsa en octobre 2023, l'ADL a imprimé un manuel d'instructions pour les médias à suivre lors de la couverture de la révolte. Il a demandé aux journalistes d'appeler le Hamas des "terroristes" plutôt que des "militants" ou des "combattants" et a décrit l'invasion sioniste de Gaza comme une "action militaire légitime."[7]

Minimiser l'antisémitisme[modifier | modifier le wikicode]

Malgré son but fondateur, l'ADL a effectivement minimisé le nazisme et l'antisémitisme à l'occasion. Lorsque le magnat des affaires sud-africain Elon Musk (que l'ADL a précédemment critiqué) a effectué un salut nazi célèbre lors d'un rassemblement célébrant la inauguration présidentielle de Donald Trump le 20 janvier 2025, le PDG de l'ADL, Jonathan Greenblatt, a balayé cela d'un revers de main comme "un geste maladroit dans un moment d'enthousiasme"[8].

Formation policière[modifier | modifier le wikicode]

L'ADL est le plus grand formateur non gouvernemental de police aux États-Unis. Son École de formation avancée forme plus de 250 agences américaines, y compris ICE et le FBI. La formation de l'ADL est obligatoire pour tous les nouveaux agents spéciaux et analystes du renseignement du FBI.[7]

Références[modifier | modifier le wikicode]