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Parti communiste français Parti communiste français | |
|---|---|
| Abréviation | PCF |
| Secrétaire | Fabien Roussel |
| Fondateurs | Ludovic-Oscar Frossard Fernand Loriot Boris Souvarine Marcel Cachin Hồ Chí Minh |
| Siège | 2, place du Colonel Fabien, Paris, France |
| Presse / Journal | L'Humanité |
| Orientation politique | Communisme Eurocommunisme Socialisme démocratique |
| Hymne | L'Internationale |
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| Site web | |
| https://www.pcf.fr | |
Le Parti communiste français (PCF) est un parti communiste en France qui s'est tourné vers le révisionnisme. Il a été fondé en 1920 par des membres de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO).
En 2012, le PCF comptait 138 000 membres, dont 70 000 avaient payé leurs cotisations, ce qui en faisait le troisième plus grand parti en France en termes d'adhésion après Les Républicains (LR) et le Parti socialiste (PS).[1] En 2023, le nombre de membres ayant payé leurs cotisations avait diminué à 42 237.[2] Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, il a participé à trois gouvernements : le gouvernement provisoire de la Libération (1944–1947), au début de la présidence de François Mitterrand (1981–1984), et dans le cabinet de la Gauche plurielle dirigé par Lionel Jospin (1997–2002).
Histoire[modifier | modifier le wikicode]

En 1920, lors du Congrès de Tours de la socialiste Section française de l'Internationale ouvrière, une résolution a été adoptée par la majorité de la SFIO pour rejoindre la Comintern et devenir un véritable parti révolutionnaire. Cependant, la direction opportuniste du parti souhaitait rester dans la Deuxième Internationale également opportuniste, ce qui a conduit à une scission dans laquelle la majorité du parti a quitté et formé le Parti communiste français.[3]
Après sa fondation, le PCF a passé les années 1920 à se développer en tant que parti, aidé par les conseils de la Comintern et de Vladimir Lenin, et a réussi à renforcer ses liens avec les masses tout en purgeant ses factions social-démocrates et anarchosyndicalistes. Pierre Semard est devenu secrétaire général en 1924 et pour le reste des années 1920, le parti s'est concentré sur la construction d'un front uni pour le socialisme et l'opposition aux actions impérialistes françaises telles que l'agression anti-soviétique et les guerres colonialistes au Maroc et en Syrie.[4]
Maurice Thorez devint secrétaire général en 1930 et dans les années 1930, avec la menace du fascisme et de la guerre qui se profilaient, le PCF forma un front uni avec la SFIO et d'autres partis socialistes pour organiser le Front populaire. Lors des élections de 1936, le PCF obtint 1,5 million de voix et le Front populaire arriva au pouvoir de 1936 à 1938, bien que le PCF lui-même n'ait pas participé à ce gouvernement. Le PCF fut interdit par le gouvernement français le 26 septembre 1939 et passa dans la clandestinité, mais lorsque la France fut occupée par l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale, le PCF joua un rôle de premier plan dans la résistance, perdant 75 000 membres tout au long de la guerre.[4]
Après la guerre, le PCF fut l'un des plus grands et des plus populaires partis de France en raison de son rôle dans la résistance et, pour cette période, obtint plus de 20 % des voix aux élections. Le PCF fut inclus dans le gouvernement de 1944 à 1947, avec Thorez comme vice-président du Conseil, mais en mai 1947, tous les communistes furent écartés du pouvoir en raison de la pression des États-Unis. En tant que partie du gouvernement, le PCF réussit à faire passer quelques réformes mineures, cependant, cette petite victoire contribua à donner au parti la fausse croyance que le socialisme pouvait être atteint par le biais de la démocratie bourgeoise, signalant la descente complète du PCF dans le révisionnisme.[4]
Lorsque la guerre de libération nationale commença au Vietnam en 1945, le PCF adopta une position chauviniste visant à négocier un règlement pacifique avec le Viet Minh qui verrait le Vietnam rester partie d'une "Union française". Le PCF ne passa à une position plus anti-impérialiste qu'une fois qu'il fut exclu du gouvernement et même alors, ce ne fut que parce qu'il considérait cela comme une "lutte inutile". Ce soutien à l'impérialisme se poursuivit dans la lutte pour l'indépendance de l'Algérie en 1954, une lutte que le PCF considérait comme du terrorisme et contraire à la politique du PCF de soutien à la République française.[5]
Références[modifier | modifier le wikicode]
- ↑ Gino Delmas (2011-06-17). Les primaires à gauche au banc d'essai L'Express. Archivé depuis l'original le 2024-12-02.
- ↑ "Résultat du vote des communistes pour le choix de la base commune du 39e Congrès du PCF" (2023-01-29). PCF. Archivé depuis l'original le 2023-03-30.
- ↑ The Great Soviet Encyclopedia: 'French Socialist Party' (1979).
- ↑ 4,0 4,1 et 4,2 R. S. Varfolomeeva (1979). The Great Soviet Encyclopedia: 'French Communist Party'.
- ↑ Selim Nadi (2016-10-29). "Les communistes et les colonisés" Jacobin.