Basculer le menu
Basculer le menu personnel
Non connecté(e)
Votre adresse IP sera visible au public si vous faites des modifications.

République de l'Équateur

De ProleWiki
République de l'Équateur
República del Ecuador
Ikwadur Ripuwlika
Ekuatur Nunka
Drapeau de République de l'Équateur
Drapeau
Blason de République de l'Équateur
Coat of arms
Capitale
and largest city
Quito
Langues OfficiellesEspagnol
Leaders
• Président
Daniel Noboa
• Vice-Président
Verónica Abad Rojas
Area
• Total
256,370 km²


La République de l'Équateur est un pays en Amérique latine situé dans la partie nord de l'Amérique du Sud avec une côte ouest sur l'Océan Pacifique. Il est bordé au nord par Colombie et au sud par Pérou. Il compte une population d'environ 17,300,000 personnes, majoritairement issues de mélanges de peuples européens et autochtones. En plus de l'espagnol, le Kichwa et le Shuar sont des langues autochtones officiellement reconnues par l'État équatorien.

Histoire[modifier | modifier le wikicode]

Révolution libérale[modifier | modifier le wikicode]

Le général Eloy Alfaro a mené une révolution libérale en 1895 contre l'État conservateur propriétaire terrien et a réduit l'influence politique de l'Église catholique. Après qu'une foule lyncheuse ait tué Alfaro en 1912, la Bourgeoisie a formé une alliance avec les élites côtières contre les ouvriers.[1]

Mouvement anti-fasciste[modifier | modifier le wikicode]

Les fascistes allemand, italien, et espagnol ont largement infiltré l'Équateur pendant les années 1930. En 1940, Carlos Alberto Arroyo del Río est devenu président et a tenté de réserver des politiques progressistes de Nationalisation et de droits des travailleurs. Le Pérou a envahi le sud de l'Équateur en 1941 et a saisi presque la moitié du territoire équatorien. Le peuple s'est soulevé pour renverser Arroyo en mai 1944, mais José María Velasco Ibarra a trahi la révolte et s'est fait dictateur.[1]

Infiltration de la CIA[modifier | modifier le wikicode]

Pendant la campagne populiste de José Velasco, l'agent de la CIA Bob Weatherwax a dirigé la police pour tirer sur les partisans de Velasco, tuant cinq personnes et en blessant beaucoup d'autres.

Velasco est arrivé au pouvoir en septembre 1960 après avoir remporté une victoire électorale décisive. Il n'était pas un socialiste mais a refusé de rompre les relations diplomatiques avec Cuba ou de persécuter le Parti communiste d'Équateur. La CIA a alors infiltré l'Équateur et a diffusé de la propagande anti-communiste. La CIA a bombardé des églises et des organisations de droite et a accusé les gauchistes, et a rejoint des organisations de gauche en tant qu'agents provocateurs.

En novembre 1961, l'armée a destitué Velasco et a mis le vice-président Carlos Julio Arosemana au pouvoir. La CIA a publié un avis affirmant qu'un candidat à la vice-présidence modéré était soutenu par le Parti communiste. Cet avis a conduit le Congrès à choisir un agent de la CIA comme nouveau vice-président. Le président Arosemana a refusé de rompre les relations avec Cuba jusqu'à ce que l'armée le force à le faire en mars 1962.

En raison du contrôle excessif de l'armée et de la CIA, une révolte a commencé, qui a été réprimée par des parachutistes formés par les États-Unis. Le 11 juillet 1963, des chars ont encerclé le palais présidentiel et ont remplacé Arosemana par une junte militaire. Le premier acte de la junte a été d'interdire le communisme.[2] Elle a également mis fin au système de tenure féodale mais n'a pas significativement amélioré les conditions des paysans indigènes. La junte a réprimé les syndicats et les universités et est tombée en 1968 avant un autre coup d'État en 1970.[3]

Références[modifier | modifier le wikicode]

  1. 1,0 et 1,1 "Nela Martínez Espinosa (1912–2004) Women of Struggle, Women in Struggle" (2022-03-30). Tricontinental. Archivé depuis l'original le 2022-11-26.
  2. William Blum (2004). Killing Hope: 'Ecuador, 1960 to 1963: A Textbook of Dirty Tricks'. Common Courage Press. ISBN 9781567512526
  3. Vijay Prashad (2008). The Darker Nations: A People's History of the Third World: 'La Paz' (pp. 142–3). [PDF] The New Press. ISBN 9781595583420 [LG]